Dans nos sociétés nous vivons constamment sur le fil d'un double et terrible paradoxe, assurément le drame sourd de notre fausse modernité: l'Ego est glorifié comme une sorte d'aboutissement ultime de Liberté personnelle et d'impérieuse autonomie de l'individu, un être qui se veut et se voit alors unique, en pleine possession de ses moyens, un être désirant se suffire à lui-même, une sorte de Narcisse sociétal qui ne dit pas son nom, et pourtant, pratiquement à l'unanimité personne ne revendique cette si magnifique unicité plongée dans une solitude qu'il n'aurait pas choisie, preuve s'il en est que l'individu "seul", même s'il se sent personnellement abouti, reste véritablement incomplet et totalement perdu s'il ne peut partager ce qu'il est avec autrui. Le constat est d'autant plus flagrant au regard des monstrueux efforts fournis ou demandés, notamment dans le monde du travail où la concurrence et les systèmes hiérarchiques contribuent à renforcer l'idée qu'il n'existerait que des perles rares ne jurant que par leurs capacités de travail et d'intégration dans le milieu professionnel au défi permanent de reléguer au loin hors de ce contexte exclusif tout le reste, c'est-à-dire tout autre monde personnel, dont celui de la famille ou du rapport plus intime au couple relégué en fin de cortège. Il n'y a qu'à calculer le temps passé dans chacun de ces environnements pour s'apercevoir à quel point le décalage est grand et la vraie liberté devenue si faible…
Avec toutes ces pressions, celles qui cherchent à nous maintenir dans une "efficacité rentabilisée", nous avons alors une vision de notre quotidien qui se mue en une course effrénée à tous les niveaux pour rationaliser notre temps, celui de ce travail à fournir mais aussi à l'opposé celui que nous devrions appelé "temps libre" qui nous permet de nous mettre à l'écart afin de retrouver ce que nous sommes, des êtres sociables et non uniquement des personnes intégrés dans un délirant système en marche forcée que nous ne maîtrisons plus. Cet espace personnel sacré recouvre en premier lieu les proches, la famille s'il y en a, le conjoint si le couple est formé ou bien le partenaire si celui-ci est désigné comme tel. Il devient de facto évident que la perte de ce contrepoids social, que représente cet espace personnel, entraînera une peur ou une crainte même lorsque rien ne semble l'indiquer, la peur de l'abandon, celle de rester seul(e) sans aucun garde-fou contre cette société dévorante de nos libertés et de notre vie, celle de voir un jour partir et ne plus revenir le conjoint ou le partenaire, l'être aimé qui normalement ne vous juge pas à l'aulne de critères socio-économiques mais en fonction d'affinités plus bien subtiles, fragiles et sensibles.
L'on a jamais vu autant de célibataires heureux en apparence de leur statut vouloir pourtant chercher désespérément l'âme soeur pour ne plus rester seuls, hélas la société nous y encourage mais en usant et en abusant d'un modernisme suspect où la consommation de partenaires est entrée dans les mœurs comme une règle de vie en se calquant sur d'autres habitudes de consommation, d'objet cette fois-ci. L'individu serait-il devenu cet objet de consommation courante? Heureusement rien n'est moins sûr mais nous en prenons le chemin à grandes enjambées, poussés par la multitude de liens virtuels qui viennent constamment nous rappeler à l'ordre, rivés sur nos écrans, que quelque part un être aimant et libidineux nous attend peut-être… Le danger de cet environnement technique si envahissant vient en plus nous accaparer le temps que nous avions dans notre "espace personnel sacré", lequel se réduit aujourd'hui à une invasion de messages et d'appels de personnes qui ne sont plus forcément des proches mais dont la proximité s'insinue à portée de main en quelques clics invasifs et compulsifs. Le couple est-il en danger? La relation est-elle compromise par tant d'opportunités qui viennent sans cesse envahir la sphère intime?
Passé ce constat qu'il fallait bien exposer, je vois de plus en plus de couples qui se disent en danger, d'hommes et de femmes qui vivent ensemble (mariés ou non) et qui pourtant voient leur espace intime envahi par notre mode de vie moderne qui vient s'insinuer au coeur même de leur relation en s'imposant comme une sorte de troisième partenaire, un triolisme sournois qui à chaque instant peut faire éclater l'équilibre du couple initial en créant un éloignement, un désintérêt, un manque d'attention et une sorte de désintégration de l'harmonie du précieux temps partagé à deux. Vouloir lutter contre cet environnement perturbant est possible mais extrêmement énergivore et stressant, pourtant il existe des solutions pour contrer un mal généralisé qui est devenu un mode de vie difficile à rejeter (ou alors autant vivre dans une caverne). Le point principal à noter, celui que j'ai pu constater, c'est qu'à chaque problème relationnel ou problématique de couple il y avait avant tout cette perte d'énergie empêchant de revenir à un équilibre salutaire; que ce manque d'énergie faussait grandement la perception réelle de la relation en la mettant ainsi constamment en danger, là où avant rien n'aurait pu déstabiliser l'un ou l'autre des partenaires vient s'instaurer un climat de doute, d'éloignement et d'incertitude quant à la pérennité de la relation.
En règle général les premières qui constatent ces changements d'attitudes ce sont les femmes, elles me contactent pour demander une aide afin d'écarter à la fois cette peur de l'abandon mais aussi cette incertitude dans leur propre examen de conscience mis à mal par un environnement dénaturé, celui dont j'ai exposé les méfaits. Il y a une grande désorientation des sentiments, une vie sexuelle souvent très perturbée par ces doutes, cette perte d'énergie qui ne permet plus d'envisager seule une solution ou même un dialogue équilibré dans le couple. Mon diagnostic, lorsque je commence une séance, se focalise immédiatement sur des paramètres essentiels, tout d'abord l'analyse du contexte pour en définir les influences extérieures négatives, la typologie de la relation afin de mettre en avant les points forts qui sont autant d'atouts à renforcer et à conserver, et enfin une approche moins visible, car n'ayons pas peur des mots en disant que la magie d'une relation comporte aussi des facteurs ésotériques dissimulés dans nos inconscients et au-delà de notre vue profane des choses de la vie. Dans ce sens il existe des méthodes afin de capter ce que nous ne voyons pas d'emblée au quotidien, des moyens moins communs pour en décrypter les signes et envisager d'en soigner les maux.
Afin de visualiser ces maux et d'en apporter une solution efficace, je dispose d'une approche à la fois psychologique de la relation mais aussi "magique" dans tout ce qu'elle possède de précieux en terme de dimension cachée, ce que généralement il est difficile de comprendre ou d'appréhender simplement via une logique trop cartésienne pour être globalement satisfaisante. C'est pourtant toute l'approche cachée de la relation, qu'elle soit conjugale, sentimentale, physique, spirituelle ou intellectuelle, qui apporte ce supplément d'âme nécessaire aux liens qui créent subtilement une cohésion entre deux êtres. Je vous propose de vous aider dans ce sens si vous avez des questions ou bien une demande pour sauver votre couple (ou votre relation).
N'hésitez pas à me contacter très simplement par téléphone pour une première approche générique et en dégager des perspectives de travaux si besoin, ceci au 06.50.75.95.14 (numéro direct non surtaxé), ou bien si vous préférez m'exposer votre problématique par écrit de manière plus posée et complète, merci d'ouvrir mon formulaire de contact en cliquant sur ma bannière web ci-dessous.
Je vous dis à très bientôt et n'ayez surtout pas peur d'affronter les maux, il n'est jamais trop tard et je vous y aiderai!
France-Emmanuelle
Contact - France Emmanuelle Defawes
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