Qui n'a pas un jour été harcelé(e) par une personne de son entourage ou de sa connaissance, qui n'a pas été exaspéré(e) par des agissements négatifs à répétition ou par des propos dévalorisants en cascade ? Nous avons tous eu cette mésaventure de rencontrer la "mauvaise personne", d'abord dans un premier temps sympathique et avenante, puis un peu envahissante, ensuite désagréable et autoritaire, puis très vite insupportable et même parfois violente physiquement. Pour autant, il suffit simplement de couper court au plus vite pour ne plus être importuné sérieusement par ce type d'individu que l'on qualifie généralement de "persécuteur" ou de "pervers narcissique". Notons au passage qu'il y a autant de ces individus chez les hommes que chez les femmes, lesquelles ne sont pas en reste, bien au contraire, avec une prime d'hystérie en bonus ! Par contre, le pervers narcissique homme peut véritablement devenir très dangereux au sens physique du terme là où les femmes ne se contentent que de harceler verbalement, ce qui n'est pas non plus très enviable. Dans tous les cas cette attitude négative est à proscrire et à identifier au plus vite pour éviter que la situation ne dégénère plus gravement.
Le véritable problème qui nous concerne et nous préoccupe aujourd'hui, c'est la persécution au quotidien par son propre conjoint… Dans ce cas l'échappatoire est plus difficile voire impossible et la situation en vase clos est un facteur aggravant qui use assez rapidement celui qui en est victime, lui laissant souvent peu d'énergie pour répliquer ou se rendre pleinement compte de la réelle situation. En effet, comment faire lorsque la persécution a élue domicile et s'exerce à chaque instant sous des formes très diverses, dans le dialogue avilissant, dans les représailles répétitives, sous une constante pression avec une présence oppressante à ses côtés, le tout avec une potentielle violence qui peut éclater et s'abattre sur soi sans crier gare. Mais le plus paradoxal reste cette incroyable faculté d'adaptation, celle du persécuteur qui arrive à se faire passer cycliquement pour une victime, laissant ainsi perplexe (pour un temps seulement) celui ou celle qui en est réellement victime, c'est bien ce que l'on appelle le "triangle de Karpman" : persécuteur - sauveur - victime. Généralement le persécuteur émet des reproches, qu'il pense légitimes, afin de contrôler l'ensemble de la situation et le processus de ce "cycle", le moindre évènement est ainsi retourné en sa faveur pour en faire un levier d'action, tantôt répressif, tantôt "victimatoire" en passant par une intéressante et non moins surprenante phase intermédiaire de pseudo-résolution où il se place en sauveur de la situation et du couple...
Avec un tel schéma triangulaire tous azimuts, n'importe qui y perdrait son latin, c'est aussi une forme avérée de cyclothymie tournée vers l'autre, le "caractère persécuteur" ayant cette forme polymorphe assez sournoise de mutation en rotation permanente : "persécuteur - sauveur - victime". C'est aussi cet apparent changement d'attitude qui crée une confusion supplémentaire chez la victime, ne sachant plus sur quel pied danser pour sortir du conflit perpétuel, pour ne plus se placer dans le schéma imposé par le persécuteur qui joue la partition et connaît toutes les notes puisqu'il les écrit à la volée. Nous avons ici un deuxième aspect reconnaissable, celui de la manipulation, qu'elle soit préméditée ou non, elle impose à l'autre non seulement la situation mais aussi le mode de pensée unique, de celui qui est en face et qui a pris le premier rôle dans ce film tragique.
Alors que faire si l'on perçoit un début de persécution chez son (ou sa) partenaire ? Dans tous les cas il faut déjà s'en rendre compte et mettre de suite la situation conflictuelle sur la table en ayant une véritable conversation au même niveau, c'est-à-dire ne rien se laisser imposer, ne rien accepter sans un compromis acceptable pour les deux parties, c'est ainsi que fonctionne un vrai couple, même avec ses différences et ses complémentarités, l'un ne doit jamais avoir raison unilatéralement sur une décision qui doit toujours se prendre en commun. Si le dialogue est difficile ou impossible, alors il faut en déterminer les causes, votre partenaire n'est peut-être pas un pervers narcissique mais peut aussi passer une phase difficile, au niveau santé, profession, ou même sexuellement parlant. Effectivement, n'allons pas non plus voir des persécuteurs partout là où il n'y en a pas ! Déjà, analysez bien le problème de couple initial, ensuite voyez si c'est un réel problème ou juste un passage à vide normal (cela arrive dans tous les couples… rassurez-vous !). D'ailleurs nous avons tous une petite part de perversion, elle est même tout à fait normale si elle est bien canalisée, notamment et principalement dans la sexualité qui en est naturellement génératrice et évidemment consommatrice, mais ceci est une autre histoire… car ici la perversion se transmute en plaisir entièrement partagé.
Par contre, si votre partenaire ne recherche que le conflit fermé et unilatéral, que ce dernier n'est pas justifié ni argumenté, que vous avez le sentiment qu'il cherche à vous rabaisser et à vous manipuler, alors c'est une situation dîtes "perverse", laquelle ne doit pas entraîner une suite répétitive d'autres situations et actions du même type, sinon vous entrez dans une escalade dangereuse où l'un cherche à prendre tout contrôle sur l'autre et en tire aussi un certain profit malsain ou plaisir maladif au détriment de sa victime… Attention, je vois d'ici certains (ou certaines) d'entre vous qui y verrait un "jeu pervers"… à la limite du sado-masochisme, où l'on a aussi deux positions, celle du dominé et du dominant, dans une certaine mesure cela y ressemble beaucoup, sauf que dans un cas la situation est pleinement assumée et voulue par les deux partenaires pour y prendre du plaisir, alors que dans le cas de la persécution c'est à sens unique... non, ce n'est plus ici un jeu de rôle sexuel désiré mais bien une situation conflictuelle déplaisante qui s'enlise dangereusement et il faut y remédier.
Bien entendu, dans un couple l'on dit souvent que l'un peut "porter la culotte", c'est-à-dire prendre plus d'initiative que son partenaire, c'est une manière imagée de dire que le couple avance, qu'il est porté positivement par des caractères forts et complémentaires qui se sentent "transportés", rien à voir avec la persécution qui n'est porteuse de rien, sauf du malheur de l'un pour un couple en spirale négative… Si vous avez ce sentiment que vous entrez dans cette spirale destructrice, que vous n'avez plus de dialogues constructifs avec votre conjoint ou que vous retrouvez dans votre couple le schéma que j'ai dressé, alors n'hésitez pas à me contacter pour en discuter et sortir de cette impasse qui peut dégénérer jusqu'à la rupture.
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Je reste à votre disposition pour vous aider à mieux vivre votre couple ou à le sauver, la Magie de la relation se fonde sur un équilibre réciproque, à nous de veiller à cette harmonie pour la renforcer ou la restituer à temps si besoin.
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